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KARMA [Partie 3]

Dernière mise à jour : 17 avr.

Lorsque l'influence de l'âme commence à se faire sentir sur la personnalité extérieure, c'est alors que le karma se neutralise, car cela indique que l'on est sur le chemin de l'illumination. On peut commencer à voir les causes et les effets plus directement dans sa vie, et c'est le début de la sagesse sur le chemin.


Robert : Bonjour à tous et toutes. Bienvenue dans Inner Sight. Notre sujet d'aujourd'hui est le karma, partie 3.


Voici une pensée de Christmas Humphreys – nous avons déjà examiné cette pensée, mais le karma semble être un sujet si complexe qu'il vaut la peine de vous donner le temps d'absorber cette pensée – "Le karma est l'expression de la loi de l'équilibre et la nature travaille toujours à restaurer cet équilibre, chaque fois qu'il est perturbé par les actes de l'homme. Le karma ne crée rien et ne conçoit rien. C'est l'homme qui planifie et crée les causes, et la loi karmique ajuste les effets. Le karma ne récompense pas et ne punit pas. Il ne fait que rétablir l'harmonie perdue”. Encore une fois, cela vient de Christmas Humphreys, dans son livre Karma and Rebirth (Karma et renaissance). D'où vient le karma ?


Sarah : Il est presque impossible de répondre à cette question, car il s'agit d'un schéma d'action et de réaction très complexe. Sa complexité réside dans le fait qu'il peut s'agir de quelque chose que nous avons hérité d'un passé très lointain si nous croyons à la loi de renaissance. Il est également difficile d'en identifier la source parce que notre propre destinée est liée à la destinée de tout ce qui fait partie de notre vie planétaire, mais surtout à la destinée de notre famille et de nos proches, de notre groupe, de notre nation, de l'humanité tout entière, en fait. Il y a donc ces cercles imbriqués les uns dans les autres, pour ainsi dire, comme les cinq anneaux olympiques. Notre karma est une série d'anneaux qui se croisent avec le karma et la destinée de tous les autres humains. Cela, et le fait que ce soit si ancien, fait qu'il est très difficile de dire d'où cela vient. Mais nous pouvons dire que quelle que soit notre vie, quoi qu'il nous arrive, quel que soit l'état dans lequel nous nous trouvons, notre vie et la vie de chacun est ce qu'elle est en raison de la façon dont nous avons vécu notre vie dans le passé, et cela peut sembler une pilule amère à avaler pour les personnes dont la vie est difficile et pleine de défis. Mais cela ne signifie pas nécessairement qu'elles ont été de mauvaises gens et qu'elles ont hérité d'un ensemble de mauvaises circonstances de vie parce qu'elles sont de mauvaises personnes. Ce n'est pas du tout le cas, mais la vie est ce qu'elle est en raison d'une série de choix, de décisions et d'actions que nous avons mis en place dans le passé, et le karma est essentiellement une action. C'est la loi de cause à effet. C'est la conséquence de ce que nous avons choisi, mis en mouvement à un moment donné dans le passé, et c'est pourquoi on dit que le caractère forge la destinée. Le type de personne que nous sommes, les valeurs et les désirs que nous portons, déterminent notre avenir. Ainsi, à chaque instant, nous déterminons notre karma pour l'avenir.


Dale : Les enseignements ésotériques disent que le karma provient de nombreuses expériences différentes et de banques de mémoire. Nous avons tous ce qu'ils appellent des petites banques de mémoire, des petits centres d'énergie dans notre nature, dans notre corps, et c'est là que toutes les expériences sont stockées. Nous apportons ces petites banques de mémoire avec nous à chaque vie et nous sommes le résultat de toutes nos perceptions erronées, de nos illusions et de nos mirages. Et certaines d'entre elles, comme Sarah l'a dit, ont été acquises dans des vies antérieures et apportées avec nous lorsque nous entrons dans cette vie. Toutes nos phobies et nos peurs sont souvent de cette nature, et parfois quelque chose vous arrive, vous réagissez par une action, un mot ou une pensée, et cette action laisse une empreinte dans votre esprit qui devient bientôt la cause d'un nouveau karma, d'une nouvelle action, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Lorsque vous vous habituez à vous comporter et à penser d'une certaine manière, vous devenez conditionné de cette manière, et c'est un peu comme si vous étiez coincé dans une ornière dans la boue avec votre voiture, par exemple. Vous vous retrouvez coincé dans la boue et les roues commencent à tourner et vous vous enfoncez de plus en plus dans la boue, et tout ce que vous faites, c'est faire tourner les roues et vous n'allez nulle part. Le seul moyen de sortir de cette ornière, d'ajuster votre karma, est d'exercer votre libre arbitre. Il faut être prêt à changer, et on peut changer et se reconditionner pour agir avec une plus grande sagesse.


Sarah : Un autre point à garder à l'esprit à propos du karma est qu'apparemment nous ne voyons pas les effets de tout notre karma accumulé à un moment donné, dans une vie donnée. Selon Alice Bailey, ces héritages karmiques sont répartis par l'âme, en fonction des circonstances et de la capacité à gérer les effets ou les résultats du karma accumulé au cours de la vie en question. Vous savez qu'on dit qu'il ne nous est jamais donné un fardeau plus lourd que ce que nous pouvons supporter. Je pense que cela signifie que notre karma est divinement déterminé par nous-même, par notre âme, par notre moi supérieur, mais que les effets portent leurs fruits en fonction de nos ressources et de notre capacité à en tirer des leçons, en fonction de notre capacité à les corriger. Ce n'est pas comme un seau d'eau au-dessus d'une porte qui se déverse soudainement sur nous lorsque nous franchissons la porte ; ce n'est pas comme ça ! Il y a aussi un autre aspect du karma – puisque vous demandez d'où il vient –, un aspect qu'il me semble important de prendre en considération, porté par le mot sanskrit dharma, que certains de nos auditeurs ont peut-être entendu. Le terme dharma, tel que je le comprends, signifie, entre autres, le devoir de chacun. Et l'accomplissement de son devoir ou de son dharma est une réponse correcte au karma. C'est ce que les bouddhistes appellent l'action juste. Il y a ce qu'on appelle le noble sentier octuple, dont l'une des étapes est la conduite juste ou l'action juste. C'est une autre définition du dharma : faire ce que l'on a devant soi, parce que l'on sent intuitivement que c'est son devoir, que c'est l'étape suivante. Il ne faut jamais essayer d'usurper le devoir d'une autre personne, même par désir d'aider. On ne peut pas vivre la vie de quelqu'un d'autre à sa place. On ne peut pas assumer ses responsabilités à sa place. On ne peut que remplir ses propres responsabilités.


Dale : C'est faire ce qui doit être fait, et parfois ce qui doit être fait est d'accomplir les objectifs de l'âme, si on peut être sensible à ces objectifs, parce que c'est ce que l'âme nous a amené comme objectifs à accomplir dans cette vie. Parfois, c'est évident, parfois non.


Sarah : Je pense qu'on doit le chercher dans notre situation actuelle, non pas dans le futur ou dans une sorte de " si seulement " en imaginant à quel point la vie pourrait être différente et meilleure. On trouve notre dharma et les résultats de notre karma dans notre situation actuelle. Il suffit de regarder autour de soi. Regardons l'état dans lequel nous nous trouvons, regardons les obligations qui sont devant nous et qui attendent notre coopération consciencieuse ; c'est là que nous les trouverons.


Dale : Oui, regardez autour de vous et voyez les opportunités qui s'offrent à vous. La situation peut sembler désespérée, mais vous avez peut-être été placé là pour une raison particulière. Il y a donc une opportunité qui attend que vous parveniez à la voir.


Robert : Je comprends comment les gens peuvent être très perturbés par le karma, d'une certaine manière, parce que je suis sûr qu'il y a beaucoup de gens qui ont nui à autrui et porté préjudice à autrui, et ils ont l'impression qu'ils n'ont pas été pris et que personne ne s'en est aperçu. Mais d'après ce que je perçois de l'effet et des lois du karma, si vous commettez le mal ou une action nuisible à l'égard d'une autre personne, que la société le voie ou non, le karma entre en jeu. Il rétablira l'équilibre d'une manière ou d'une autre. Est-ce exact ?


Sarah : Oui, le karma est la réalisation d'un équilibre divin, et c'est l'essence même de la justice.


Robert : Nous avons parlé un peu la dernière fois du karma national et du karma de groupe. Pouvez-vous en dire plus à ce sujet ?

Sarah : Nous avons abordé une situation que nous voyons dans le monde d'aujourd'hui, où des groupes entiers de personnes sont pris dans une sorte de karma inachevé. Par exemple, dans l'ex-Yougoslavie. La terrible guerre entre les différents groupes remonte à des injustices perçues de toutes parts, il y a peut-être cinq cents ans ou plus. Il en va de même en Irlande et au Moyen-Orient. Il y a ce karma national dans lequel nous sommes tous plongés en tant que membres de nos nations, parce que nous ne sommes pas des îlots isolés. Et c'est ce genre de choses que les démagogues exploitent, en jouant sur ce sentiment d'injustice et de vengeance collective, qui conduit à certains des véritables maux du monde.


Dale : Je pense qu'un bon exemple de karma de groupe serait l'expérience de la Seconde Guerre mondiale. Des millions et des millions de personnes, militaires et civils, ont donné leur vie pour une cause très noble, et ils ont tous été entraînés dans ce grand tourbillon de forces entre le bien et le mal. Ce fut une démonstration très spectaculaire de la façon dont tout un groupe de personnes pouvait travailler ensemble pour réajuster et rééquilibrer les forces du bien dans le monde qui étaient déséquilibrées. Il y a eu une colossale coopération de groupe. Les gens n'étaient pas conscients de ce qu'ils faisaient dans tout cela, mais sur les plans intérieurs, des millions d'âmes ont fait cette transition d'un seul coup en l'espace de six ou huit ans, et c'est un travail de karma tout à fait spectaculaire qui a permis de rééquilibrer le monde.


Robert : J'entends si souvent les gens blâmer Dieu. Y a-t-il une justification à cela, pourquoi les gens blâment-ils Dieu quand de mauvaises choses arrivent ?


Sarah : Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je sais que je l'ai fait moi-même dans le passé. Je me souviens qu'étant très jeune, je tenais Dieu pour responsable de la guerre du Vietnam. Je ne peux pas vous expliquer aujourd'hui, trente ans plus tard, pourquoi je pensais qu'il en était responsable, puisqu'il s'agissait clairement de l'œuvre d'êtres humains, mais en vous souvenant de cela, vous pouvez sympathiser avec les personnes qui tiennent Dieu pour responsable de leur situation dans la vie. Je suppose qu'ils ont l'impression de n'avoir aucun contrôle sur leur vie et donc aucune responsabilité dans leur situation. Mais si vous comprenez que nous sommes, dans le présent, le produit de la façon dont nous avons vécu notre vie dans le passé, et que notre caractère est notre destinée, et si vous croyez – comme l'enseigne la Sagesse sans Âge – que l'énergie suit la pensée, alors vous devez vous regarder et regarder vos conditions de vie et dire, "Eh bien, j'ai fait telle chose et je peux améliorer ça si je le décide". Il n'y a pas vraiment d'échappatoire à cette nécessité d'assumer la responsabilité de sa destinée et de ses circonstances de vie, une fois que l'on réalise que la vie est faite d'énergies et de forces que nous manipulons en fonction de nos intentions et de nos désirs.


Dale : Oui, on entend souvent les gens blâmer Dieu lors de catastrophes naturelles comme les tornades, les ouragans, les tremblements de terre et autres, lorsque leur maison est détruite et que leurs proches sont tués. Ils demandent : "Pourquoi moi et pourquoi maintenant ?" Il n'y a pas vraiment de juste réponse à cette question, car la question du karma est très profonde. Pourquoi vivons-nous à un certain endroit dans le monde ? Pourquoi vivons-nous et construisons-nous nos maisons sur des failles sismiques et pourquoi construisons-nous nos maisons près de rivières toujours en crue ? Il y a donc des choix à faire. Je ne sais pas si cela répond vraiment à la question.


Sarah : Oui, en partie, mais je pense que cela suggère aussi que nous faisons partie d'un grand mystère que nous ne pouvons pas vraiment sonder. Votre question "pourquoi moi ?" m'a rappelé le commentaire d'une de mes amies qui écoutait sa sœur se plaindre encore et encore des malheurs qui lui étaient arrivés. Et elle n'arrêtait pas de dire "pourquoi moi, pourquoi moi ?". Finalement, mon amie Rosemarie a dit : "Abigail, pourquoi pas toi ?" Et d'une certaine manière, c'est vrai. Pourquoi pas toi ? À qui souhaiterais-tu que tes malheurs arrivent ? Préférerais-tu qu'ils arrivent à ton voisin, ou à quelqu'un d'autre ? Nous sommes tous concernés, nous sommes tous dans le même bateau et nous ne savons pas vraiment pourquoi ce karma accumulé et interconnecté s'est développé comme il l'a fait, mais nous, les êtres humains, sommes liés les uns aux autres et nous avons un impact les uns sur les autres, et je pense que le karma nous fait vraiment comprendre que nous partageons un destin commun. Nous sombrons ensemble ou nous survivons ensemble. Je trouve que cela suscite en moi un sentiment d'espoir, car cela signifie que nous pouvons aider et servir les autres. C'est donc un grand mystère. Je pense que Dale et moi n'avançons pas beaucoup sur cette question. (rires)


Dale : Non, mais cela nous ramène aussi à la question de l'opportunité. Nous avons tendance à voir une tragédie dans ces événements désastreux, mais il y a peut-être une opportunité que Dieu, dans sa grande sagesse, essaie de nous conduire à voir et à transformer. C'est aussi de cette manière que nous devons envisager cette question.


Robert : Laissez-moi voir si j'ai assimilé cela. Est-il correct de supposer que ces gens dont vous parlez – qui ont fait l'expérience d'un bon ou d'un mauvais karma – supposer donc, que c'est vraiment le résultat de leurs propres actions passées, des énergies qu'ils ont émises ? Et peut-être qu'une partie du karma est une expérience d'apprentissage, où nous sommes redressés, pour ainsi dire, à propos d'une perception erronée particulière ; est-ce là l'essentiel de ce dont nous parlons ?


Sarah : Dans un sens, oui, et je pense qu'il faut souligner que nous sommes tous en train de nous redresser. Nous sommes tous en train de corriger un déséquilibre résultant de choix et d'actions passés. Je ne pense pas qu'aucun d'entre nous puisse honnêtement pointer du doigt quelqu'un d'autre. Cela fait partie de l'être humain ; nous sommes des travaux en cours. L'idée du karma, ou le principe du karma tel que je le comprends, est le rétablissement d'un équilibre parfait, et tant que nous n'aurons pas atteint cette perfection spirituelle, nous ne trouverons pas de situation non karmique.


Robert : Je vois. La seule chose qui me dérange dans ma compréhension du karma est l'idée qu'il nie la liberté de choix. Le karma annule-t-il la liberté de choix ?


Sarah : Non, vraiment, cela a tout à voir avec la liberté de choix ! Parce que si nous considérons le karma comme quelque chose que nous créons constamment par nos choix, nos valeurs, nos désirs, nos intentions, nous réalisons que tout dépend de nous et de notre libre arbitre – c'est le futur karma que nous créons. Cela signifie que nous devons faire attention à notre volonté chaque fois que nous avons une idée derrière la tête, pour ainsi dire, et que nous nous attaquons vraiment à quelque chose. Nous devons être très conscients et attentifs aux motifs qui nous poussent à agir de la sorte, car nous créons sans aucun doute un nouveau karma. Chaque fois que nous avons cette puissante conviction de notre justesse et de notre certitude, nous devons être très observateurs et très vigilants. Parfois, je pense qu'il vaut mieux être dans un état perpétuel de doute de soi, parce qu'alors on se remet en question, on examine ses motivations.

Vous avez la liberté de choisir à tout moment, et c'est tout le sens – enfin, l'un des sens – du grand texte hindou, la Bhagavad-Gita. La Bhagavad-Gita comporte de nombreuses couches de signification, et je ne suis certainement pas en mesure de les sonder toutes, mais il s'agit de l'histoire d'un représentant de l'humanité nommé Arjuna et de ses conversations avec le Seigneur Krishna, à une époque de grande guerre dans l'Inde ancienne. Lorsque les deux camps qu'Arjuna observait étaient engagés dans la guerre, il était en relation avec les deux et il se sentait absolument incapable de faire un choix. Il ne savait pas où, ni avec qui, se battre. Il ne savait pas quel était le bon choix, quelle était la bonne action. Il voyait les conséquences négatives de toute décision qu'il pourrait prendre, et il avait vraiment envie de s'asseoir sur la clôture et de ne rien faire. Ce n'est pas non plus la réponse au karma. Nous devons choisir, faire nos choix librement et en assumer la responsabilité. Dans la Bhagavad-Gita, Krishna lui dit : tu dois te battre, tu dois faire un choix. Le karma, c'est l'action, et nous devons faire des choix et vivre les fruits de nos actions. Mais c'est dans notre attitude vis-à-vis de nos actions et de nos choix que réside toute la différence, c'est là que nous avons la liberté. En effet, si nous apprenons à être dépassionnés et détachés des fruits de nos actions et que nous faisons simplement les choix des actes les plus justes que nous connaissions, du Bien le plus élevé et le plus grand, alors il est probable que cela annulera le karma. Comme Krishna l'a dit à Arjuna, "Ne t'occupe que de l'action, jamais de ses fruits". Il dit à Arjuna que l'essence de l'action nous enseigne le karma. Non seulement il y a de l'action dans l'inaction, mais il y a de l'inaction dans l'action. Cela rejoint les arts martiaux, où l'inaction a parfois sa propre action.


Dale : Oui. Et en rapport avec cela, comme vous l'avez dit, il faut le libre arbitre. Arjuna ne pouvait pas s'asseoir sur la clôture, il ne pouvait pas rester tranquille. Il devait exercer sa volonté pour aller de l'avant. Et c'est là, la véritable clé, je pense. Si votre volonté est faible, vous resterez là à faire tourner vos roues, comme je disais tout à l'heure, et vous vous enfoncerez de plus en plus, répétant les mêmes schémas encore et encore. Il faut la force de la volonté pour changer de cap, prendre le contrôle de la situation et faire les bons choix pour avancer sur le chemin de l'illumination.


Sarah : Et aussi se rappeler que la plus grande valeur est la réalité intérieure sous-jacente de l'esprit pur et ne pas se laisser submerger ou trop s'identifier à ce qui se passe au niveau extérieur de la forme. C'était le problème d'Arjuna. Il ne s'intéressait qu'aux conséquences qui affecteraient les personnes et les choses au niveau extérieur de la vie, causant souffrances et difficultés, et il a perdu de vue la réalité spirituelle intérieure, qui est l'endroit où nous devrions accorder notre véritable attention. Krishna lui dit que lorsqu'il se souviendrait de se concentrer sur la réalité intérieure, il pourrait alors se battre et se battre à juste titre, parce qu'il ferait appel aux ressources de l'âme, au guerrier intérieur.


Dale : Et on dit que lorsque l'influence de l'âme commence à faire une impression sur la personnalité extérieure, c'est alors que le karma se neutralise, parce que cela indique que l'on est sur le chemin de l'illumination. On peut commencer à voir les causes et les effets plus directement dans sa vie, et c'est le début de la sagesse sur le chemin.


Sarah : Peut-être devrions-nous aussi ajouter qu'il existe différents types de karma et que cette liberté de choix a un effet sur cela. Il y a le karma qui est généré par l'ignorance profonde, par la densité, et nous pouvons certainement tous nous identifier à cela. Il est corrigé par l'expérience et par une plus grande connaissance. Il y a aussi le karma d'une orientation matérialiste de la vie pendant une trop longue période, qui est corrigé par le développement de la conscience spirituelle. Mais il y a aussi le karma des personnes qui choisissent délibérément, volontairement, de nuire et de servir égoïstement le moi séparé, en sachant très bien que cela causera de la souffrance à autrui ; c'est la pire sorte de karma. Et nous avons la liberté de choisir d'éviter tous ces types de karma.


Robert : En parlant de liberté de choix, nous avons choisi de rester à l'antenne et de continuer à vous offrir ces émissions philosophiques chaque semaine, mais nous devons nous rappeler que cette émission est financée par les dons généreux de nos auditeurs. Nous avons besoin de votre soutien et nous l'apprécions.


Pour conclure, nous vous invitons à réfléchir à cette pensée : la bonne volonté est la pierre de touche qui transformera le monde. La bonne volonté est l'amour en action. C'est l'énergie qui nous rassemble dans une relation juste.


Il existe une prière mondiale appelée la Grande Invocation. C'est un appel à la lumière, à l'amour et à la bonne volonté pour qu'ils se répandent dans le monde et dans nos cœurs.

Écoutons un instant ces mots puissants.


Sarah clôture le programme en récitant la version adaptée de

la Grande Invocation.


(Ce texte est une transcription éditée d'une émission de radio enregistrée intitulée "Inner Sight". Cette conversation a été enregistrée entre l'animateur, Robert Anderson, et la présidente et le vice-président de Lucis Trust, Sarah et Dale McKechnie.

Transcription et édition par Carla McLeod, traduction automatisée revue par Jérôme Choisnet)

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