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Quelques réflexions sur le CAPRICORNE

La flèche de l'Archer Sagittaire prépare le chercheur à l'ascension du sommet de la montagne d'initiation en Capricorne. Pour mener à bien ce voyage, il faut avoir un but clair et un sens aigu de l'orientation, car les chemins de traverse sont nombreux et à chaque étape, il est facile de se perdre. Mais le témoignage de ceux qui ont accompli le voyage est que les périls de l'ascension valent la peine de risquer absolument tout pour atteindre le sommet. Pourquoi, alors, à ce moment de grand accomplissement, l'aspirant en Capricorne déclare-t-il : Je suis perdu dans la Lumière suprême, et je tourne le dos à cette Lumière ?


Il n'est pas surprenant qu'Alice Bailey ait décrit le Capricorne comme le signe le plus mystérieux des douze signes. La complexité du Capricorne est indiquée par son lien étroit avec le règne minéral, le plus dense de tous les plans de manifestation, mais en même temps le Capricorne est un signe symbolisé par le sommet de la montagne de l'initiation qui culmine dans la libération de la matière. La seule façon de concilier ces deux aspects apparemment contradictoires est démontrée par le chercheur qui "fait face à deux voies et chaque voie offre la même vision". Cette perspective donne un autre aperçu : dans l'effort spirituel, l'aspect vertical doit devenir horizontal ; l'aspiration exprimée par la vie de l'esprit doit se manifester par des relations ancrées sur le plan de la vie terrestre.


La relation, a écrit Alice Bailey, est le modèle de base de l'évolution. Commençant par le développement d'un sens de la relation avec nos semblables, et s'étendant en arcs de plus en plus larges pour inclure les autres royaumes de notre planète au-dessus et en dessous du niveau de l'expérience humaine, le cercle de la relation doit progressivement s'élargir pour inclure de plus en plus le tout. En développant cette capacité, deux facteurs apparaissent en cours de route : la prise de conscience que l'on n'est qu'un lien avec un ensemble plus vaste, et que l'on a des responsabilités en tant qu'être humain dans ce domaine de relations en constante expansion.


En réfléchissant aux implications de cette prise de conscience, il devient clair que le rôle de l'humanité est crucial pour la santé de l'environnement planétaire : dans l'interdépendance de tous les royaumes avec lesquels nous partageons la Terre – animaux, végétaux et minéraux aussi bien qu'humains. Aujourd'hui, la relation de l'humanité avec la Terre est devenue si égocentrique, ou peut-être plus exactement son absence de relation, que nous sommes maintenant confrontés, en tant qu'espèce, à une crise environnementale qui se manifeste par un changement climatique si urgent que nous ne pouvons l'ignorer qu'à nos risques et périls.


Pour les chercheurs spirituels modernes, l'accent mis autrefois sur le développement de la relation de l'individu avec l'âme, la lumière intérieure et le Maître ne suffit plus. Maintenant, le sens de la relation doit se développer par l'expansion de la conscience, nous dit Alice Bailey, "vers le haut dans des royaumes jusqu'alors invisibles et inconnus, vers le bas dans des royaumes que nous appelons sub-humains, vers l'extérieur dans l'environnement humain et dans le royaume humain, et vers l'intérieur [un mot sans signification, dit-elle] vers la divinité elle-même. Cela signifie vers la synthèse, vers la totalité, vers le sens du tout".


L'expansion et l'inclusion sont des thèmes centraux du Capricorne, comme le suggère l'axiome hermétique "En haut, comme en bas". Le point de mire du chercheur doit devenir multidimensionnel-multidirectionnel si l'on veut que le Capricorne réalise son objectif principal : Je suis perdu dans la lumière suprême, et je tourne le dos à cette lumière. Notre méditation est l'occasion de réfléchir à la manière dont ces idées éclairent le rôle de l'humanité dans le déploiement du Plan dans notre monde.

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