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La conscience de groupe

Robert: Bonjour et bienvenue dans Inner Sight – Vision intérieure.


Le sujet d'aujourd'hui est le groupe. Nous allons parler de la relation entre le groupe et le soi. Il est étonnant de constater que la science moderne, la physique en particulier, arrive à la conclusion que nous sommes tous liés, que nous ne faisons qu'un. C'est une découverte surprenante car elle confirme ce que les anciens disaient il y a des années, et beaucoup de nos plus grands chefs spirituels étaient d'avis que nous sommes tous unis, tous Un. D'après leurs commentaires, nous savons qu'ils pensaient qu'il s'agissait d'un concept important. J'aime ce commentaire tiré des écrits d'Alice Bailey, que l'on trouve dans le livre Éducation dans le Nouvel Âge : "Par l'éducation, la conscience de soi doit être développée jusqu'à ce que l'on reconnaisse que l'on fait partie d'un plus grand tout. On se fond alors dans les intérêts, les activités et les objectifs du groupe, et on finit par devenir conscient du groupe. C'est cela l'amour. L'intérêt personnel devient l'intérêt du groupe. Tel devrait être l'objectif principal d'une véritable éducation". Elle a écrit cela bien avant que la physique quantique ne découvre que l'humanité ne fait qu'un et que nous sommes tous connectés. En quoi la conscience de groupe diffère-t-elle de la conscience individuelle ?


Sarah: Je dirais que les deux sont nécessaires. Les deux sont appropriés à différents stades du développement d'une personne. Le petit enfant prend conscience qu'il est un être indépendant et qu'il est un soi, ou qu’il a un moi, une personnalité, et c'est une étape nécessaire. Cela conduit à ce qu'on appelle le "terrible âge de deux ans", lorsque l'enfant dit "je veux, je veux, je veux" et qu'il est très difficile de l'amener à voir plus loin que les besoins et les exigences de son petit être. C'est ce qui distingue l'être humain d'un troupeau de moutons : nous sommes conscients d'être un être unique. Mais au-delà de cela, il y a l'étape, comme vous l'avez dit, de la prise de conscience que nous faisons tous partie de quelque chose de beaucoup plus grand, que "nous sommes tous interconnectés", comme vous l'avez dit. Comme l'a dit Alice Bailey, le véritable objectif de l'éducation est d'aider l'être humain à prendre conscience de cela, à développer ce sens de la conscience de groupe. C'est l'idée maîtresse qui devrait motiver le système éducatif et tous les enseignants.


Dale: Oui, nous passons très progressivement et à un rythme lent d'une orientation essentiellement centrée sur l'individu à une orientation centrée sur le groupe. Je pense que nous tenons pour acquis que c'est ce qui se passe dans le monde, mais c'est vraiment conçu de cette façon ; la conscience humaine évolue et ce que nous visons, c'est ce sens du groupe. Le groupe est tellement plus important dans le monde d'aujourd'hui – en d'autres termes, l'activité et le travail de groupe. Il est tout à fait visible que c'est la direction que nous prenons.


Robert: Oui, je vois. Sarah, vous disiez que c'est plus ou moins une étape dans l'évolution personnelle. Quand on commence, il est tout à fait normal de se considérer comme une entité à part entière, et c'est très bien quand on est jeune d'être égocentrique dans notre amour, mais il y a quelque chose qui ne va pas si j’arrive à un stade de maturité et que tout ne tourne qu'autour de ce que je veux. Donc, nous considérons cela comme une étape dans l'évolution du moi. Y a-t-il quelque chose de particulier qui explique la croissance de la conscience de groupe qui se produit actuellement ?


Sarah: Eh bien, selon les enseignements de la Sagesse sans Âge, nous entrons dans un nouvel âge, comme on l'appelle affectueusement, et parfois par dérision. La Sagesse sans Âge dit que nous entrons dans l'ère du Verseau, qui n'est pas aussi exotique ou mystérieuse qu'elle en a l'air. Ce que cela signifie pour ceux qui ont une certaine compréhension du sens de ce mot, c'est qu'il s'agit d'un âge de fraternité, de relations de groupe, d'une conscience d'appartenance à l'ensemble de nos semblables. Toute la vague d'énergie qui anime l'univers, en tout cas notre système solaire, est celle d'une époque où la conscience de groupe va devenir de plus en plus un fait indéniable. Nous sommes sortis d'une époque où le développement de l'individu était le principal objectif et le principal idéal, époque à laquelle cela avait des aspects très positifs. De grands individus ont accompli d'immenses réalisations au nom de l'humanité et c'est la gloire des deux derniers millénaires que de pouvoir citer ces formidables réalisations dans les domaines de la science, de l'art, etc. Aujourd'hui, nous entrons dans une ère où les efforts de groupe seront l'objectif.


Dale: Les précurseurs du travail de groupe ont été, bien sûr, le Christ et le Bouddha. Ils avaient tous deux de petits groupes autour d'eux et c'est ainsi qu'ils ont accompli leur travail. Le Christ avait un groupe de disciples et d'apôtres, et le Bouddha un groupe d'arhats. Ils ont tous travaillé ensemble. Le Christ n'aurait pas pu accomplir son œuvre sans un groupe de disciples allant dans le monde et répandant l'Évangile. C'était indispensable. Il ne l'a pas fait tout seul. Bien sûr, il était le point central, mais ce sont les efforts combinés de tous les disciples qui ont réellement ancré le christianisme dans le monde.


Sarah: Ils étaient donc une sorte de prototype de ce qui devient de plus en plus visible aujourd'hui, à savoir l'effort collectif au nom de l'humanité.


Robert: Qu'est-ce qui motiverait quelqu'un à passer d'un concept de soi, où l'on est égocentrique, à un point où l'on considère le groupe comme une extension de soi, où l'on en arrive à se soucier du groupe autant que de soi-même ? Qu'est-ce qui amènerait quelqu'un à suivre ce chemin, à atteindre ce point d'évolution ?


Sarah: Je pense que c'est avant tout l'ouverture du cœur. On a certes besoin d'un mental pour fonctionner intelligemment, en tant qu'individu et en tant que membre d'un groupe, mais c'est l'ouverture du cœur qui donne ce sentiment d'inclusion, de sympathie, de compassion pour les gens, en particulier pour ceux que l'on ne connaît pas personnellement. Cette capacité à s'identifier à quelqu'un et à dire quelque chose comme "à la grâce de Dieu", et à ressentir réellement sa détresse, c'est l'effet du cœur. Lorsque le cœur commence à s'éveiller, on développe un sentiment de relation et d'interdépendance avec les autres. Ce n'est peut-être pas dans un sens universel ; je ne veux pas être trop idéaliste à ce sujet. La plupart d'entre nous peuvent certainement citer des personnes autour de nous avec lesquelles nous ne nous identifions pas et avec lesquelles nous ne nous sentons pas en phase, et je pense que c'est normal, mais nous commençons à utiliser notre imagination, en essayant d'étendre notre conscience pour nous identifier à ce que nous pensons être en train d'arriver à une autre personne et entrer dans ses malheurs et ses désirs.


Dale: C'est vrai, et je pense que le processus d'identification commence à la maison, dans la famille. C'est probablement le premier groupe dont on prend conscience. Il y a les parents et l'enfant, ou peut-être plus d'un enfant, et c'est le groupe de base. La conscience de groupe se développe lorsque les membres de la famille font des choses ensemble dans l'intérêt de la famille comme un tout. Ils se réunissent et font des activités familiales, des sorties et des voyages ensemble. Par exemple, si une famille décide d'aller visiter le zoo le samedi, mais que tout à coup le père décide qu'il préfère rester à la maison et regarder le match de football, la mère et l'enfant doivent donc aller seuls au zoo, tandis que le père reste à la maison pour regarder le match. Il exprime davantage son intérêt particulier pour lui-même que pour l'amour de la famille. Je pense que le groupe familial est vraiment le premier terrain d'essai, et il est très important de commencer par là, et cela commence à ouvrir le cœur lorsqu’on fait des choses ensemble en tant que famille.


Robert: Je pense que l'une des préoccupations des gens est qu'ils vont abandonner leur propre individualité et leur propre identité, qu'ils vont d'une certaine manière y renoncer s'ils considèrent le groupe comme une extension d'eux-mêmes. Pouvez-vous nous dire ce que vous en pensez ?


Sarah: Il est normal et naturel de craindre de devoir suspendre sa propre intégrité intérieure pour faire partie d'un groupe. Mais en fait, on ne peut être membre fonctionnel d'un groupe et y contribuer réellement que si l’on a le sens de sa propre intégrité et que l’on connaît ses propres pensées, ses propres normes et son propre point de vue. C'est là l’unicité de la contribution au groupe d’un membre donné. On ne peut pas abandonner sa conscience, son sens du bien et du mal, et l'expérience sur laquelle on s'appuie, en tant que membre d'un groupe. C’est ce qui constitue notre contribution au groupe ! Il ne faut donc pas sacrifier son individualité. On ne peut pas la sacrifier si l’on veut être un membre à part entière du groupe. D'autre part, on découvre qu'en nous intégrant dans le groupe et en y intégrant nos énergies, on tire quelque chose de nous-même que l’on n’aurait peut-être pas su ou pu invoquer en tant qu'individu. C'est une chose que nous n'apprécions pas assez : ce que le groupe (la famille, le lieu de travail, la communauté, etc.) peut susciter chez l'individu est très puissant. Nous avons besoin les uns des autres.


Dale: Oui, et le groupe devient beaucoup plus dynamique parce que l'énergie de l'individu donne collectivement plus de dynamisme au travail de groupe et à l'intérêt du groupe.


Sarah: Un exemple de ce fonctionnement est celui d'une catastrophe quelconque. Par exemple, ce qui s'est passé en Inde avec le tremblement de terre, où les gens, en raison de la crise, sont attirés par l'esprit communautaire et le désir de s'entraider, ce qui est tout à fait noble et presque miraculeux. Des gens qui ne se connaissaient pas font des sacrifices incroyables pour s'entraider. J'ai lu dans le journal que des gens venaient de toute l'Inde, un pays immense, et voyageaient pendant deux jours en train sur ce qu'ils appellent des sièges durs, les moins chers, et ils apportaient tout ce qu'ils pouvaient : de la nourriture, des vêtements, de l'argent, jusqu'à la zone sinistrée et aidaient les gens à s'en sortir. Il s'agit là d'une expression de la capacité du groupe à susciter le meilleur de l'individu.


Robert: C'est intéressant. Avez-vous d'autres indications concrètes que les gens sont de plus en plus conscients de leur appartenance à un groupe, parce que cela me rappelle un certain nombre de choses. J'ai récemment vu, sur la chaîne History Channel, comment de jeunes hommes lors de la Seconde Guerre mondiale, le jour J, ont sauté sur des grenades à main, sauvant ainsi la vie de plus de vingt hommes de leur escouade. Je suppose qu'il s'agit là d'un exemple dramatique de personnes qui, en un instant, ont étendu leur concept de soi à celui du groupe, se considérant comme faisant partie du groupe, voulant le sauver et sacrifiant ainsi leur propre vie. Bien sûr, nous avons aussi l'exemple dramatique de Jésus-Christ, dont la vie a été sacrifiée pour le bien de l'humanité. Avons-nous d'autres exemples, peut-être moins dramatiques que ceux que je viens de mentionner ?


Dale: Il y a beaucoup d'activités de groupe dans le monde d'aujourd'hui. Il existe des groupes d'intérêts spéciaux et des sports d'équipe, autant d'éléments qui témoignent de la croissance du groupe.


Robert: Je pense que vous avez raison ; cela encourage vraiment les gens à s'identifier à un groupe et à prendre le concept de soi et à l'amener dans une zone plus large. Le sport est très bon à cet égard, parce qu'il encourage la conscience de groupe, et le fait de ressentir la douleur d'une autre personne, d'être capable d'empathie envers d'autres personnes, mais aussi de célébrer la joie que d'autres personnes peuvent éprouver et leur succès. Que se passe-t-il si une personne vit seule et travaille de manière indépendante ? Fait-elle partie d'un groupe ?


Sarah: Oui, mais une telle personne n'y pense pas forcément. Elle peut se considérer comme indépendante et plutôt isolée. Mais si l’on fait preuve d'imagination créatrice, on peut se rendre compte que même si on est indépendant et célibataire, on fait partie d'un groupe. Si on vit, par exemple, dans un immeuble, on a des voisins, des gens qui sont affectés par la façon dont on vit sa vie. Il suffit de penser à quelqu'un qui claque la porte d'un placard à minuit pour se rendre compte qu'on n'est pas seul au monde, qu'il y a des gens autour de soi. Pourtant, étonnamment, il y a beaucoup de gens qui vivent de cette manière sans penser au fait que d'autres personnes sont affectées par la façon dont ils vivent leur vie. Sur une note plus positive, il y a des choses comme les jardins communautaires qui se forment dans les villes, et les programmes de surveillance de quartier. Ce sont des choses auxquelles les gens peuvent participer, même s'ils sont célibataires et vivent seuls. Je pense que l'idée est d'apprendre à penser en termes de groupe et de s'attendre à le reconnaître, et alors on commencera à voir qu’en réalité on fait partie de nombreux groupes. Un exemple qui me vient à l'esprit est celui d'une femme décédée, qui a fait l'objet d'un article dans les journaux pour ses efforts extraordinaires en faveur des amateurs d'opéra. Il s'agissait d'une femme seule qui, pendant des années, avait apparemment organisé la file d'attente des personnes qui voulaient des billets d'opéra pour les places debout uniquement. La première fois qu'elle a constaté cela, c'était une véritable pagaille : les gens ne voulaient pas attendre leur tour et sautaient la file d’attente, ce qui poussait les autres à en faire autant. Elle a décidé que son projet de vie était d'organiser cette file d'attente et, pendant des années, elle a mis en place un système qui garantissait que les premiers arrivés seraient les premiers servis, que tout le monde aurait sa place et que le système serait équitable et organisé. Elle a créé un groupe à partir de son amour pour l'opéra. Voilà un exemple.


Robert: Je pense qu'il y a probablement beaucoup d'exemples d'indications pratiques montrant que les gens sont de plus en plus conscients de leur appartenance à un groupe. Cela vaut peut-être la peine d'en parler, car je pense que pour certaines personnes, c'est un nouveau concept.


Sarah: Oui, l'un des exemples les plus connus a vu le jour au début du siècle dernier, c'est le développement des syndicats. Ceux-ci ont été créés par des personnes qui estimaient ne pas bénéficier de leurs droits et d'un traitement équitable de la part de leurs employeurs. Le cycle de conférences organisé par les Nations Unies montre que des groupes se réunissent pour défendre l'environnement, les droits des femmes et la croissance démographique durable. Un autre exemple est celui des programmes en douze étapes qui ont aidé les gens à se réunir en groupes pour soigner leurs addictions, etc. Un autre exemple encore est celui des programmes de jumelage entre deux villes très éloignées l'une de l'autre. Il n'y a pas si longtemps, un article parlait d'une ville du Wisconsin qui avait établi une relation de jumelage avec une ville de Russie. Ce groupe de personnes des deux pays a collaboré pour améliorer les soins médicaux dans la ville russe et ce qu'ils ont accompli avec un peu d'argent, mais surtout avec beaucoup d'amour, d'engagement et de partage d'idées, est extraordinaire.


Dale: Aujourd'hui, on ne peut pas faire grand-chose sans travailler avec un groupe, du moins si l'on veut accomplir quelque chose. Il semble que ce soit le seul moyen de s’acquitter des tâches de nos jours.


Robert: D'après ce que je vois, c'est une étape sur le chemin de l'évolution spirituelle, de passer de l'égocentrisme et du fait de ne penser qu'à l'entité physique que l’on est, à l'extension à un groupe et au sentiment de responsabilité à l'égard de ce groupe. Comme les soldats qui ont sacrifié leur vie pour l'escouade dans laquelle ils se trouvaient ; ils ont fait preuve de responsabilité envers les autres et ont semblé considérer le groupe comme une extension d'eux-mêmes. Je considère cela comme une étape du développement spirituel. Y a-t-il une place ou un besoin d’une quelconque forme d'autorité dans un groupe ?


Sarah: Je pense que la femme que j'ai mentionnée et qui a organisé la file d'attente pour les billets d'opéra en est un exemple. Quelqu'un doit organiser, fixer des normes et prendre des décisions. Cela ne veut pas dire que les dictateurs ont encore leur place dans la vie de groupe. Mais lorsqu'il n'y a pas d'organisation ou de processus de prise de décision au sein d'un groupe, cela peut s'avérer un peu plus difficile. En général, on en revient alors aux règles de la majorité, ce qui crée parfois une sorte de tyrannie. Si la minorité a en fait raison, la majorité peut devenir une sorte de tyrannie. Alors oui, je pense qu'il faut une sorte d'autorité. Mais il faut que ce soit le bon type d'autorité. Les écrits d'Alice Bailey disent que la seule véritable autorité est l'autorité de l'âme, qui est l'autorité de l'amour.


Dale: Oui, il faut une certaine forme d'autorité, mais pas d’autoritarisme. Nous en avons connu beaucoup, et l'expérience montre que ces groupes s'effondrent d'eux-mêmes une fois que l'autorité disparaît. L'objectif du groupe s'étiole et se dissipe. Cela nous ramène à l'idée que si le groupe a un intérêt particulier qu'il essaie de réaliser, cet intérêt peut être réalisé quelle que soit la personne qui se trouve au centre. C'est l'intérêt du groupe qui prime, et non l'individu au centre, et je pense que c'est la différence essentielle que nous constatons aujourd'hui.


Sarah: Et c'est cela le vrai leadership : être capable de déterminer l'orientation et l'intention du groupe et l'aider à l'exprimer. C'est bien cela le vrai leadership : ne pas imposer sa volonté personnelle, mais susciter cette reconnaissance au sein du groupe.


Robert: Nombreux sont ceux qui considèrent la liberté comme l'idéal le plus élevé auquel un être humain puisse aspirer. Êtes-vous d'accord avec cette idée ?


Sarah: Non. Dans ce pays en particulier (les États-Unis, NDLR), la liberté est un idéal qui est traité avec vénération et, bien sûr, je pense que la raison en est évidente. Nous voulons tous être libres, mais la liberté a toujours certaines limites lorsqu'il s'agit d'un groupe. N'est-ce pas Abraham Lincoln qui a dit : « La liberté d'un homme s'arrête là où commence celle de l'autre » ? On ne peut pas avoir une liberté personnelle et être membre d'un groupe, en particulier sur le chemin spirituel. On se rend compte que le chemin de l'éveil spirituel est parcouru par un groupe, et non par un individu seul. On est toujours en compagnie d'autres personnes qui se dirigent vers la même lumière que soi, et non seulement on en est conscient, mais on est obligé de les aider, et on ne peut pas se considérer comme isolé.


Dale: Cela pourrait être le thème d’un autre programme. Je pense que nous devrions y travailler un peu plus.


Robert: Je pense que la forme la plus élevée de définition du groupe et d'identification au groupe est probablement celle de nos grands chefs spirituels, le Bouddha et le Christ, qui s'identifiaient à toutes les formes de vie. La conscience de groupe est un élément de l'âme. On ne peut pas se voir comme un individu isolé et se considérer comme une personne spirituelle.

Nous aimerions maintenant terminer par une prière mondiale appelée la Grande Invocation. Il s'agit d'un appel à la lumière, à l'amour et à la bonne volonté pour qu'ils se répandent dans le monde et dans nos cœurs.

Écoutons un instant ces mots puissants.


Sarah clôture le programme en récitant la version adaptée de la Grande Invocation.


(Ce texte est une transcription éditée d'une émission de radio enregistrée intitulée "Inner Sight". Cette conversation a été enregistrée entre l'animateur, Robert Anderson, et la présidente et le vice-président de Lucis Trust, Sarah et Dale McKechnie).


Sarah & Dale McKechnie

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