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Mariage

Robert: Bienvenue dans Inner Sight, la vision intérieure.


La vision intérieure consiste simplement à voir ce qui est toujours présent mais qui n'est pas encore pleinement reconnu. Vous avez en vous la capacité de vous voir et de voir le monde qui vous entoure d'une nouvelle manière, avec de nouveaux yeux. Restez donc avec nous et, ensemble, nous allons nous regarder nous-mêmes et regarder le monde avec une vision intérieure.


Notre thème d'aujourd'hui est le mariage. Alice Bailey est la fondatrice du Lucis Trust, qui sponsorise cette émission, et elle a écrit vingt-quatre volumes de littérature. Voici un extrait de l'un de ses livres : "Il n'y a pas de meilleure école d'entraînement pour le développement spirituel que la vie de famille, avec ses relations imposées, ses possibilités d'ajustement et d'adaptation, ses sacrifices et ses services exigés et ses opportunités pour la pleine expression de chaque partie de notre nature." Ce commentaire d'Alice Bailey ne semble pas être la vision dominante du mariage. Comment cela se fait-il ?


Sarah: Cela pourrait être lié au fait qu'elle mentionne des choses comme le "sacrifice", "l'adaptabilité", le "service", "l'ajustement", toutes ces "relations forcées". Ce sont toutes des qualités que l'on apprend en attelant son wagon à celui d'une autre personne et en traversant la vie ensemble. Cela touche aux obligations, aux responsabilités, et certes aux sacrifices qui accompagnent la relation de mariage, et ces termes ne semblent pas être très populaires aujourd'hui. Je ne suis pas certaine de l'origine de ce changement de mentalité. Peut-être est-ce lié à l'accent mis sur l'épanouissement personnel, si répandu aujourd'hui, et c'est important aussi : nous devons parvenir à une meilleure conscience de nous-mêmes en tant qu'âmes. Mais Alice Bailey dirait que le mariage ne va pas à l'encontre de l'épanouissement personnel, et qu'en fait il le favorise.


Dale: Oui, l'une des choses que le mariage favorise, c'est le sens de la responsabilité, et c'est très important. Il faut apprendre à être responsable de son conjoint, de ses enfants, de ses biens, de sa maison et de son foyer. Cela nous oblige donc à nous tourner vers l'extérieur. Je pense que l'une des raisons pour lesquelles la vision du mariage est différente aujourd'hui est peut-être que, comme vous l'avez dit, l'égoïsme et un certain égocentrisme ont pris le dessus. Et cela se manifeste probablement par l'excès, l'accent mis sur le matérialisme aujourd'hui, la maison, toutes les choses que nous avons dans notre maison, les voitures et tout cela. Le mariage semble évoluer autour de ces choses matérielles et des accords antérieurs au mariage. Mais comme je l'ai dit, je pense que cela développe la responsabilité et c'est un élément très important si l'on peut le réaliser.


Sarah: Il est dit dans la Sagesse sans Âge que le sens des responsabilités est la première indication de la présence de l'âme. Ainsi, le fait d'être responsable de quelqu'un d'autre et pour quelqu'un d'autre est un signe que l'âme devient plus dominante dans la conscience de l'individu. La Sagesse sans Âge a une vision très intéressante de la base spirituelle du mariage. Elle se fonde sur la loi spirituelle de l'attraction, qui a trait aux polarités masculine et féminine – en termes de polarité électrique – qui forment une union et un tout complet dans la relation matrimoniale. Si nous considérions le mariage comme l'union des polarités, avec naturellement un certain nombre de frictions et d'ajustements, peut-être pourrions-nous être un peu plus acceptants et un peu plus larges d'esprit et tolérants à l'égard du processus d'ajustement que le mariage oblige l'âme à subir. Quelque part dans les écrits d'Alice Bailey, il est dit que la vie de famille et le mariage sont le creuset de la vie spirituelle. Je pense que c'est une image très intéressante parce qu'un creuset est un bol dans lequel quelque chose est broyé, pulvérisé et transformé en un nouvel élément ou une nouvelle potion. C'est certainement ce qui arrive à l'âme lors d'un mariage. On devient, en quelque sorte, nouveau et refait, pour le meilleur, espérons-le.


Robert: J'espère que les gens pourront retrouver certaines des anciennes attitudes et valeurs à l'égard du mariage. Il n'y a pas si longtemps, j'ai entendu des statistiques très inquiétantes sur le fait qu'aujourd'hui, deux mariages sur trois se terminent par un divorce. Je pense donc que notre émission est vraiment nécessaire et je suis heureux qu'Alice Bailey ait écrit à ce sujet. Mais pourquoi pensez-vous que le mariage fait l'objet d'une telle remise en question aujourd'hui ?


Sarah: Il y a de nombreuses raisons à cela. L'une d'entre elles est liée à l'évolution du rôle des femmes. Autrefois, les femmes étaient littéralement dépendantes de leur mari et redevables. Je pense que le vrai sens du mot « mari » dans le dictionnaire est « protecteur » et « pourvoyeur ». La femme dépendait de la protection et du soutien économique de son mari. Il fournissait le foyer, l'argent et assurait le niveau de vie de la famille. Aujourd'hui, les femmes, plus orientées vers la carrière, ne sont plus aussi dépendantes économiquement du soutien d'un mari, ce qui leur donne un peu plus d'indépendance et de liberté dans la vie. Elles ont le sentiment de vouloir s'épanouir dans la vie et si elles considèrent le mariage comme une limitation ou une atteinte à leur développement spirituel et personnel, elles ne verront pas l'institution d'un très bon œil. D'autres facteurs expliquent les différentes attitudes à l'égard du mariage aujourd'hui. L'un d'eux est peut-être le manque de volonté d'endurance à long terme, que nous voyons dans tant d'aspects de la société d'aujourd'hui. Il me semble – ce n'est peut-être pas vrai – que les gens d'autrefois avaient la capacité d'endurer, d'attendre patiemment, de tenir un engagement, alors qu'aujourd'hui il y a plus de réticence à tenir ces engagements dans cette attente patiente. À notre époque, le rythme de vie s'est accéléré considérablement et notre capacité d'attention, pour de nombreuses raisons, est beaucoup plus courte ; il me semble que les gens ne sont pas toujours prêts à attendre. Et le mariage, comme toutes les choses de la vie, a des cycles ; des hauts et des bas, des périodes de flux et de reflux, et il peut y avoir des périodes dans une relation où les choses ne vont pas très bien et on doit attendre et travailler pour aboutir à un mieux – si l'on tient bon.


Dale: Oui, c'est cet élément de persévérance qui est très important. Il ne faut pas tout laisser tomber et s'effondrer à la première petite dispute, car tous les mariages passent par ces phases. En ce qui concerne l'aspect spirituel du mariage, le mariage consiste à construire une relation qui permet à l'énergie de l'amour de circuler. Je pense que c'est l'une des raisons pour lesquelles nous avons toute l'institution du mariage, pour cette réunion d'éléments négatifs et positifs qui permet à l'énergie de circuler. Littéralement, l'énergie de l'amour. Il s'agit de construire une relation qui est très importante pour l'ensemble du plan d'évolution de cette planète, si on veut l'exprimer en ces termes ; il s’agit de construire des relations et de permettre ce flux continu d'énergie. Dans les livres d'Alice Bailey, on l'appelle le flux circulatoire divin. C'est ce grand flux d'amour de Dieu vers l'humanité, puis de l'humanité vers Dieu, et c'est un flux continu. C'est ce qui ressort du mariage ; tant que le mariage est harmonieux, fluide et aimant, cette énergie circule. Ainsi, cela n'aide pas seulement la relation conjugale elle-même ; cela contribue également à la circulation de l'énergie sur toute la planète. C'est ainsi que l'on peut voir les choses.


Sarah: Oui, et je pense que la période actuelle que nous traversons – en fait dans le monde entier, où le mariage est reconsidéré, où le rôle des femmes et les obligations des hommes et ainsi de suite, où tout cela est remis en question – je pense que c'est une période très productive parce que dans ces crises, où les vieilles valeurs sont reconsidérées et remises en question, quelque chose de nouveau et de meilleur peut émerger dans la conscience des êtres humains. Ainsi, le siècle dernier, où le divorce est devenu tellement plus répandu, a été une période très douloureuse et la souffrance personnelle des gens est indescriptible. Mais je pense que de cette remise en question et de cette reconstitution de la relation conjugale émergera un sens plus spirituel du mariage et une approche plus égalitaire de l'institution, où les femmes ne sont pas si complètement dépendantes des hommes, et où les hommes sont libérés de la dépendance de la femme et peuvent devenir des partenaires plus égaux. Je pense donc que la période actuelle, aussi douloureuse soit-elle, mène à quelque chose de meilleur, mais personne n'a vraiment idée de ce qui en sortira.


Dale: Non, c'est un long processus, mais en ce qui me concerne je considère que tout mariage est préparatoire au grand mariage entre le ciel et la terre, qui aura lieu dans le futur à un moment donné. C'est le mariage entre le royaume humain et le royaume spirituel, ou Royaume de Dieu. Il nous prépare donc à cela : le grand mariage dans les cieux, comme on l'appelle parfois dans les livres d’Alice Bailey.


Robert: Je pense que ce que j'ai retiré de cette discussion, qui est très profonde, c'est qu'il faut vraiment consacrer du temps et des efforts au travail sur un mariage afin qu'il soit couronné de succès. Mais quelles sont vos idées ? Qu'est-ce qui fait une bonne relation ?


Sarah: Je pense que Benjamin Franklin avait un bon point de vue. Il a dit : "Gardez les yeux grands ouverts avant le mariage et à moitié fermés après". (rires) Je pense qu'il voulait dire qu'il faut se marier les yeux ouverts, en ayant une idée claire de l'autre personne et du partenariat probable, et qu'après le mariage, il faut apprendre à négliger beaucoup de petites choses. Je pense que les mariages les plus réussis le sont parce que les personnes impliquées ne se font pas une montagne de chaque petite taupinière ; ils apprennent à passer outre, à accepter et à se taire face aux nombreuses petites irritations qui surviennent normalement dans toute vie partagée. Récemment, j'ai lu le livre d'une écrivaine nommée Iris Krasnow, un livre intitulé Surrendering to Marriage, "S'abandonner au mariage". (rires) Le titre laisse bien pressentir ce dont il s’agit. L’auteure a des idées très intéressantes sur la façon de faire fonctionner un mariage, et ce n'est pas du tout idéalisé. Elle partage beaucoup de son expérience personnelle, à savoir que le mariage est une lutte, qu'il n'est pas facile et qu'il exige des efforts quotidiens. Mais elle exprime un sens de l'engagement qu'elle et son mari partagent et qui, je pense, comme l'a dit Dale, est vraiment un facteur important dans le mariage. Quelqu'un m'a dit un jour que lorsqu'on se marie, on fait un vœu et ce n'est pas rien. La personne à qui je parlais essayait d'expliquer la différence entre vivre avec une personne et être marié avec cette personne. Lorsqu’on se marie, on prononce un vœu et je ne sais pas si nous réalisons vraiment à quel point c'est sérieux lorsque nous le faisons, surtout si nous nous marions lors d'une cérémonie religieuse ; nous prononçons un vœu devant Dieu, pour le meilleur et pour le pire, dans la maladie et dans la santé. Mais lorsque quelque chose tourne mal, les gens disent : "Eh, attendez une minute. Je n'avais pas ça en tête". Et parfois, ils disent : "Je m'en vais." Mais nous avons promis, contre vents et marées, pour le meilleur et pour le pire. La vie a le don de nous mettre à l'épreuve.


Dale: C'est vrai, et chaque jour, alors que nous traversons ces petites épreuves, je pense que l'une des petites choses que nous pouvons faire – ce n'est pas une petite chose en fait, c'est plutôt une assez grande chose – c’est d'être capable et désireux de dire "Je suis désolé". Parce qu'au cours d’une relation, il y a tellement de fois où l'on se dispute pour des petites choses insignifiantes, qu’il faut que quelqu'un prenne l'initiative, prenne du recul, mette son petit ego de côté et dise "Je suis désolé, oui, tu as raison", et essaie de voir le point de vue de l'autre personne et d’arranger les choses, parce que ce n'est pas si important et que ces petites choses ne doivent pas devenir incontrôlables. Très souvent, c'est le cas, et elles déchirent les gens, qui ne les oublient pas ; ils s'y accrochent.


Sarah: Le pardon fait partie des attributs essentiels du chemin spirituel et la capacité à dire "je suis désolé" et, d'autre part, à pardonner les torts qui nous ont été faits sont des leçons profondément spirituelles que nous devons tous apprendre dans le mariage, et la vie de famille peut nous les enseigner. Si nous considérons le pardon comme un don pour le bien de tous – en d'autres termes, si nous renonçons à notre propre sens de l'autosatisfaction pour le plus grand bien de la relation future – alors nous pouvons comprendre pourquoi il est si important que nous apprenions à pardonner et que nous soyons suffisamment humbles pour nous excuser et reconnaître les transgressions. Toutes ces expériences que nous vivons dans la vie familiale et conjugale, encore et encore et encore, sont un entraînement pour l'âme afin d'apprendre ce qu'est une juste relation, et c'est pourquoi la vie familiale, comme je l'ai dit plus tôt, est le creuset de la vie spirituelle. Dans tous ces ajustements, ces sacrifices et ces abandons désintéressés, nous apprenons à nous intégrer dans quelque chose de plus grand, qu'il s'agisse de la famille ou de la communauté, et finalement du monde. Nous devenons une partie d'un tout plus grand.


Dale: Oui, vous venez de mentionner le mot "intégrer" et cela me rappelle que dans les livres d’Alice Bailey, elle mentionne qu'il est important de construire une relation qui ne se limite pas à l'aspect physique. Chaque être humain est constitué d'un corps physique, d'une nature émotionnelle et d'un mental. Il y a trois aspects dans chaque personne, et c'est ce qu'on appelle la triple nature inférieure. Lorsqu'il s'agit de se marier et de construire une relation avec une autre personne, il est important que ces trois corps ou véhicules soient en phase les uns avec les autres. Je pense qu'il serait peut-être préférable de passer par ce processus avant même le mariage, afin que nous puissions faire en sorte que l'attirance ne se limite pas au niveau physique. Car si c'est le cas, s'il n'y a pas de compatibilité sur le plan émotionnel ou mental, tout va s'écrouler. L'attirance physique seule n'est pas assez forte pour tenir le coup. Mais s'il y a un rapprochement et une compatibilité au niveau émotionnel et aussi au niveau mental, si les deux esprits commencent à penser de la même façon, alors il y aura un mariage complet dans les trois aspects. C'est très important pour l'intégration.


Sarah:  Pour en revenir à la question de savoir ce qui fait une bonne relation, en plus de ce que vous dites, Dale, une autre idée qui me vient à l'esprit est que lorsque nous nous marions, nous devons créer une sorte d'objectif vers lequel nous pouvons tous les deux travailler et nous efforcer d'atteindre. En d'autres termes, le partenariat ne peut pas être simplement un flux d'énergie à double sens, sinon il devient une sorte de dualité égoïste entre les deux personnes. Il doit y avoir un troisième point, qu'il s'agisse de l'arrivée d'enfants dans la famille ou du partage d'une orientation spirituelle, d'une foi religieuse ou d'un engagement caritatif. Peut-être le couple partage-t-il un travail quelconque, mais il doit y avoir quelque chose vers quoi tous deux tendent et qu'ils servent au-delà de leurs propres intérêts. Un autre aspect – qui nous ramène au livre d'Iris Krasnow, Surrendering to Marriage – est l'importance de la gentillesse aimante dans le mariage. Les personnes avec lesquelles nous vivons en famille et, dans une certaine mesure, nos collègues de travail dans l'environnement quotidien, sont parfois celles que nous traitons avec le plus de désinvolture parce qu'elles nous sont familières et qu'elles sont là tous les jours, et cela peut facilement dégénérer en un manque de respect pour leurs sensibilités. L’auteure donne l'exemple de son mari, qui ne ramassait jamais ses vêtements et les laissait traîner partout. Ils se disputaient constamment à ce sujet. Cela la rendait folle ! Finalement, l'esprit brisé après des années, elle a abandonné et a décidé de commencer à ranger ses affaires [à lui]. Eh bien, sa réaction l'a étonnée. Il était tellement surpris qu'elle cesse de le harceler et de se chamailler avec lui qu'il a réagi avec une réelle tendresse et une gentillesse aimante à son égard. Cela lui a appris une grande leçon sur ce qui est vraiment important : ne pas amener quelqu'un à changer de la façon dont nous pensons qu'il devrait le faire, mais simplement l'aimer. Et cela lui a apporté plus d'amour en retour.


Robert: La chose la plus importante est que, parmi toutes les personnes dans ce monde, nous devrions être les plus aimants et les plus respectueux de notre conjoint. Alice Bailey dit : "Il n'y a pas de meilleur terrain d'entraînement pour le développement spirituel que la relation conjugale, bien utilisée et bien comprise." Le mariage peut-il donc réellement aider ceux qui essaient de vivre une vie spirituelle ?


Sarah: Cela peut aider et cela peut nuire. Ce que je veux dire, c'est que j'ai connu des exemples de personnes dont l'un des conjoints s'est orienté vers une voie spirituelle alors que l'autre ne la partageait pas, et cela peut parfois malheureusement conduire à une séparation ou à un véritable clivage ; s'il n'y a pas d'ajustement, il peut s'agir d'une véritable crise au sein du mariage. Mais cela peut aussi être l'occasion pour deux personnes de vraiment grandir et fusionner dans le sens de l'union de l'âme si elles partagent une vision de plus en plus spirituelle de la vie.


Dale: Oui, c'est probablement un phénomène beaucoup plus courant aujourd'hui, car le mental est éveillé chez beaucoup plus de personnes et leurs intérêts s'éveillent à toutes sortes de nouvelles choses. C'est peut-être ce qui se passe de plus en plus dans les mariages : les intérêts de l'un des conjoints vont dans une direction qui n'est pas celle de l'autre, et ils partent donc dans des directions différentes, et c'est une chose terrible.


Sarah: Je pense qu'une autre chose importante à retenir dans le mariage est que l'on se marie pour aimer quelqu'un, pas nécessairement pour être aimé. On espère être aimé, mais le plus important est de se marier parce qu'on aime quelqu'un et qu'on veut le servir – spirituellement. C'est une perspective assez différente si l'on y réfléchit, mais la plupart des gens se marient probablement pour être aimés, et c'est là qu'arrive la déception parce qu'ils ont épousé un être humain fragile, avec des défauts et des faiblesses, et que ce flot perpétuel d'amour qu'ils imaginent ne se manifeste pas au niveau quotidien, et ils abandonnent. Mais si nous nous engageons dans le mariage avec l'idée que nous voulons apprendre à aimer plus profondément, qui devrions-nous aimer plus que la personne avec laquelle nous sommes ? Comme l'a souligné Iris Krasnow, si vous quittez quelqu'un à la recherche d'une autre personne que vous pensez être plus aimante, vous allez vous amener vous-même (rires), ce qui signifie que vous allez amener avec vous les mêmes problèmes que ceux que vous avez en ce moment. Cela ne vous aidera pas. Aimez la personne avec laquelle vous êtes.


Dale: Son mari n'a-t-il pas fait un commentaire sur le mariage ?


Sarah: Oui, elle lui demandait après leurs disputes : "Tu crois qu'on va rester mariés ?" Et il répondait toujours oui. Et elle lui demandait toujours : "Pourquoi ? Comment peux-tu dire ça ?" Et il répondait : "Parce que tu es ma femme." (rires)


Robert: Il s'agit là d'une logique solide.


Sarah: C’est sensé. (rires)


Robert: Cela me semble tout à fait juste ! Je pense que vous avez raison, si nous devons adopter une conscience spirituelle à l'égard de n'importe quel aspect de l'humanité, c'est quelque chose que nous devrions faire à l'égard de toute l'humanité, mais surtout à l'égard de notre conjoint. Je pense que vous avez tous les deux raison.

Nous voici au bout du temps dont nous disposons pour notre discussion d'aujourd'hui.

Nous aimerions maintenant terminer par une prière mondiale appelée la Grande Invocation. Il s'agit d'un appel à la lumière, à l'amour et à la bonne volonté pour qu'ils se répandent dans le monde et dans nos cœurs. Écoutons un instant ces mots puissants.


Sarah clôture le programme en récitant la version adaptée de la Grande Invocation.


(Ce texte est une transcription éditée d'une émission de radio enregistrée intitulée "Inner Sight". Cette conversation a été enregistrée entre l'animateur, Robert Anderson, et la présidente et le vice-président de Lucis Trust, Sarah et Dale McKechnie).


Sarah & Dale McKechnie

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