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Nos raisons de vivre

Pourquoi est-ce que tu te lèves le matin ? Pourquoi est-ce que tu travailles ? Pour qui ? Qu’est-ce qui te fait faire, dire, penser, ce que tu fais, ce que tu dis, ce que tu penses ? Pourquoi est-ce que tu vis ?


Chacun de nous peut apporter sa propre réponse à ces questions, selon son âge de conscience, selon son contexte de vie, selon les types d’énergies de vie (aussi appelées Rayons) qui le qualifient, selon les valeurs fondamentales qui dirigent sa vie.


Il est un temps de prime jeunesse où l’on ne se pose pas ces questions, on répond simplement à l’impulsion de vie et on fait ce que nos parents et la société, attendent de nous : aller à l’école, étudier, obéir à ses parents, faire en sorte qu’ils soient fiers de nous peut-être, vouloir nous-même être fier de nous, travailler, respecter les règles et les normes de notre milieu culturel et social, peut-être avoir des enfants, gagner de l’argent pour se payer ce qui est nécessaire et ce qui nous fait plaisir. Puis aussi en faire bénéficier nos proches, remplir notre rôle dans le cercle familial, dans le cadre du travail, assumer nos responsabilités dans notre famille et à notre travail, dans les groupes auquel nous nous relions, être reconnu, apprécié… Puis aussi apprendre, se perfectionner, devenir une personne très compétente dans son métier, qui est respectée, une personnalité accomplie…


Nous construisons notre vie dans toutes ces relations, et c’est ce qui nous donne notre ancrage. Mais parfois cela ne suffit pas. Parfois nous étouffons, ou nous nous étiolons, nous nous éteignons, dans un cadre ou un milieu qui ne nous permet pas de nous épanouir. Et nous nous demandons parfois alors quel est le sens de cette vie toute tracée dans ce cadre trop étroit ou inadapté pour nous. Alors l’impulsion de vie nous pousse à changer, à prendre des risques, à aller de l’avant vers un avenir que nous voulons meilleur. Peut-être que nous allons chercher un compagnon ou une compagne, chercher à construire un couple, ou avoir des enfants, ou vivre dans un autre pays, une autre région, ou changer de métier, suivre des formations, ou s’engager dans des associations, ou des activités militantes, ou changer de cadre de vie… A nous de choisir d’écouter ou pas cette impulsion… Parfois nous y résistons un moment, mais l’insatisfaction ou la souffrance qu’induisent notre vie d’avant, nous pousse généralement à sauter le pas vers ce changement de vie, perçu comme une nécessité… Nous explosons alors le cadre ancien, devenu inadapté à notre conscience qui s’expanse, et nous construisons un nouveau cadre, plus large, qui nous permet d’exprimer davantage ce que nous sommes et ce que nous voulons.


Peut-être connaitrons-nous plusieurs changements de cadres de vie, de réorientations majeures, à la suite de prises de conscience… Et peut-être qu’à moment donné, alors que nous sommes bien posés et établis dans notre vie, un accident de la vie advient et bouleverse tout. Une maladie, un décès d’un proche, la perte d’un emploi, les difficultés financières, une guerre, la perte de ce qui nous est cher, de ce qui est important pour nous, un divorce ou une séparation non choisie, un rejet par ceux que nous aimons, et nous avons l’impression que tout s’écroule. Que reste-t-il ? Parfois, nous avons l’impression qu’il ne reste rien de ce qui comptait pour nous…


Alors, pourquoi continuer à se lever le matin ? Pourquoi continuer à vivre ?


Qu’est-ce qui reste quand tout ce qui nous donnait du plaisir, de l’espoir, l’envie et le goût de vivre, a disparu ? Quand nous avons perdu tout ce qui faisait notre vie d’avant, qui nous a rendu heureux ou malheureux parfois, mais qui donnait un sens à notre vie ?


Il reste l’Amour de l’ensemble, il reste le service du Tout, il reste tous les êtres qui souffrent et qui ont besoin d’aide, d’éclairage, de soutien. Il reste la VIE qui continue à palpiter, le rythme des saisons, et la Terre vivante dans toutes ses parties, tous les terriens, demandant que nous consacrions désormais notre vie non plus à nous-mêmes, ou à notre cercle familial et amical restreint, mais à l’ensemble. Si tout a disparu du cadre de notre vie d’avant, c’est pour que s’ouvre à nous l’opportunité d’élargir notre conscience à l’ensemble planétaire. Alors dans l’oubli de nous-même, nous nous levons le matin pour servir l’ensemble, pour œuvrer au mieux subjectivement et objectivement à illuminer le mental et le cœur des hommes, à tisser de justes relations entre tous les terriens de tous les règnes, à faire de la Terre un lieu de paix ou règne l’Amour essentiel entre tous les êtres.


Vaste programme, qui exige de nous plus que nous n’ayons jamais fait auparavant. Nous ne sommes pas seuls à y œuvrer, alors associons-nous, travaillons ensemble, avec tous ceux, imparfaits comme nous, qui sont motivés par cette intention et cette Volonté de Bien, qui ont compris que cette raison de vivre est la seule qui reste quand tout le reste a disparu. Seul l’Amour demeure car l’Amour est la Source de Tout ce qui Est…


Pensées de Sagesse :


« Lorsque vous aidez quelqu’un à traverser la rivière en le prenant dans votre barque, vous passez aussi sur l’autre rive » (Auteur inconnu)


Un rabbin rescapé des camps de la mort a dit : « la souffrance a tout calciné, tout consumé en moi, sauf l’amour ! L’amour est ce qui reste quand tout le reste a disparu ».


« Vous voulez savoir comment surmonter le désespoir ? Je vais vous le dire : en aidant les autres à surmonter le leur » (Elie Wiesel)


« Ce qui brise le cercle vicieux, la clé de la guérison, c’est la transcendance de soi » (Viktor Frankl, 1988, Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie).


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