Est-ce que tu veux guérir ? Guérir toi-même ? Guérir les autres ?
De quoi et que veux-tu guérir ? Les maladies physiques, psychiques, mentales ? Guérir des relations compliquées, blessées, mal engagées ? Guérir de cette douleur, sourde, lancinante ou aigüe, qui nous taraude alors sur tous ces plans ? Guérir des plaies du cœur ou de l’émotionnel blessé, du manque d’amour ou de relations affectives destructrices ? Guérir la planète mutilée, les plantes, les animaux, la terre abimée, les humains en souffrance du manque de l’essentiel ?
La guérison véritable passe toujours par le Cœur, qui seul peut tisser les justes relations, d’où résultent harmonisation et libre circulation énergétique, permettant alors la guérison quand le flux de la Vie circule sans entraves à travers nous.
Guérir, c’est remettre chaque chose et chacun à sa juste place, au juste moment, en justes relations dans un échange harmonieux reliant toutes les parties d’un organisme, qu’il s’agisse de nous-même, d’un groupe, d’une nation, de l’humanité comme un tout, d’un règne de la nature, ou de la planète Terre entière regroupant tous les terriens…
Guérir les relations entre tous les êtres, en ouvrant nos cœurs à la reconnaissance de ce qui nous unit, à l’Amour qui palpite en chacun, même quand il est caché sous d’épaisses couches d’égoïsme, d’orgueil et de séparativité… Difficile de guérir les relations avec ceux qui nous semblent repoussants par leurs défauts. Difficile de voir le petit morceau d’or qui demeure dans leur cœur quand il est caché par une coque dure et opaque comme un scaphandre, qui cache le rayonnement de lumière intérieure… Et pourtant, en regardant avec les yeux du cœur, nous pouvons voir à travers les couches de matière les plus épaisses la beauté qui demeure en chacun de nous et en tous…
Il ne peut y avoir de guérison des relations planétaires, des relations entre tous les êtres, sans guérison intérieure en chacun de nous, par la destruction de tout ce qui nous sépare. Le mal, c’est la séparation, c’est l’obstruction, par peur, orgueil ou égoïsme. Et cela engendre la maladie…
Accepte ceux qui sont différents de toi en apparence, car ce n’est qu’une apparence, ce n’est qu’une autre facette de la manifestation de la Vie Une. En essence, nous sommes tous de même nature, une flamme divine... Dans la plus grande lumière, tu verras alors la lumière de l’amour, qui brûle d’un Feu inextinguible, un feu qui ne brûle pas, mais guérit toujours…
Exprime la compréhension aimante en la vivant : intérieurement, agenouille-toi devant ceux que tu veux servir, et tu les aideras alors par la résonance de cœur à cœur, à s’ouvrir au meilleur d’eux-mêmes qu’ils peuvent atteindre à ce moment-là, au prochain pas qu’ils peuvent faire vers la lumière de l’amour, qui est la lumière de l’Âme et de la Vie Une…
Chaque fois que tu rejettes un être, tu sèmes la maladie, en toi et en tous. Chaque fois que tu accueilles un être dans ton cœur, tu sèmes la guérison. Tu deviens ainsi un guérisseur planétaire…
Il n’est pas nécessaire de voir et fréquenter au quotidien ceux que tu accueilles dans ton cœur : il suffit de laisser opérer le rayonnement du cœur, et même s’il ne sait pas d’où vient ce rayonnement, celui ou ceux que tu aimes ainsi le recevront… Il leur appartiendra alors de l’accepter ou le rejeter, mais cela, c’est leur liberté, de choisir à leur tour la maladie s’ils rejettent la lumière de l’Amour, ou la guérison s’ils ouvrent leur cœur à cette radiation aimante globale…
Nous sommes tous libres de choisir… Alors, que choisis-tu : la maladie de la séparativité qui élève des murs et congestionne, ou la guérison par la libre circulation de l’Amour ?
Pensées de Sagesse : « Le pouvoir synthétique de la pensée, secondé par un amour véritable, deviendra un jour l'instrument de tous les vrais guérisseurs ».
(A.A Bailey, Guérison ésotérique, p.168 édition anglaise)
« Par-dessus tout, donnez à ceux qui recherchent votre aide la plénitude de votre amour, car l'amour libère, l'amour ajuste et interprète, et l'amour guérit sur les trois plans ».
(A.A Bailey, Guérison ésotérique, p.353 édition anglaise)
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